Les acteurs économiques et sociales sont réunis aujourd’hui à la Chambre de Commerce et d’Industrie pour la conférence économique et sociale marquée par l’absence du président de Région - Didier Robert - et la manifestation des syndicats.
Ouverture ce matin de la conférence économique et sociale à la Chambre de Commerce et d’Industrie devant 80 personnes - les principaux acteurs du monde socio-économique. La conférence a été marquée par le mouvement de protestation des syndicats qui ont fait irruption dans la salle. Les syndicats avaient appelés à la mobilisation pour faire entendre leurs revendications.
Présidé par le préfet Jean-Luc Marx, ils sont réunis pour proposer des pistes de travail pour le développement de La Réunion. Plusieurs volets ont été abordés : l’accompagnement des entreprises, les investissements pour les sociétés, le pourvoir d’achat ou encore l’emploi. Les différents acteurs locaux ont pu également présenter leurs doléances et échanger sur les problèmes qu’ils rencontrent.
La conférence est marquée par l’absence de Didier Robert. Le président de la Région Réunion a décidé de boycotter la séance estimant que le temps n’est plus à la réflexion, mais à l’action. Cette conférence voulue par le gouvernement ne répond pas à ses attentes et il souhaite que les problèmes des Réunionnais soient vraiment pris en compte.
Mais pour Ibrahim Patel - président de la CCIR - "il fallait venir et tout le monde pousser dans le même sens". Il insiste sur le fait qu’il y a eu un bon nombre d’ateliers qui ont été mis en place et qu’ils ont permis de prendre des dispositions concrètes.
Même son de cloche pour Marie-Christine Tizon - présidente de l’Observatoire des Prix. "On a l’impression qu’on se réunit tout le temps et que ça ne avance pas. C’est quand même un bon moyen pour faire avancer les dossiers".
Le préfet -Jean-Luc Marx - remontera ensuite les conclusions de cette conférence au gouvernement. Les discussions se poursuivent cet après-midi pour trouver des pistes de travail afin de relancer l’activité économique dans notre île.