A compter du 1er janvier 2013, le prix des timbres-postes les plus utilisés en France augmentera de 2,8%.
Dans un communiqué daté de ce vendredi 16 novembre, La Poste annonce que l’envoi de la Lettre prioritaire et la Lettre verte coûtera plus cher au 1er janvier 2013, passant respectivement de 0,60 euro à 0,63 euro, et de 0,57 à 0,58 euro.
"Après 18 mois de stabilité, les tarifs du courrier augmenteront de 2,8% en moyenne au 1er janvier 2013, soit une évolution inférieure à celle de l’inflation estimée par l’Insee à 3% pour la période", explique le communiqué.
"Cette hausse permettra de préserver un haut niveau de qualité du service public. Elle permettra également de contribuer à maintenir les grands équilibres de La Poste et la préservation de son modèle social", ajoute le texte.
La Poste estime que cette hausse du prix des timbres "n’aura qu’un faible impact sur les ménages : moins d’un euro par an et par foyer, le courrier étant un poste de consommation très modéré dans leur budget (30 euros par foyer et par an en moyenne".
Lancée depuis un an, la Lettre verte a l’avantage d’être distribuée au bout de 48 heures, en plus d’être "plus écologique car ne prenant pas l’avion sauf pour la Corse et l’outre-mer". Ces lettres, les plus utilisées en France, se comptent à plus de 50 millions à être distribuées tous les mois. Selon La Poste, " sa hausse de tarif de seulement 1 centime correspond à une demande de l’Autorité des télécoms (Arcep) ".
La révision des tarifs des timbres-postes "s’inscrit dans un mouvement général en Europe. Le prix du timbre sera ainsi dans l’exacte moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France", souligne La Poste.
Par ailleurs, tarifs en augmentation de 1,8% pour le courrier industriel, principalement réservé aux grands émetteurs de courriers. Quant à l’offre "Destineo esprit libre" adaptée aux besoins des PME, elle n’augmentera "que de 1,5% pour favoriser leur compétitivité dans un contexte économique difficile", indique La Poste.
Sources : Le Figaro, L’Express