Les obsèques de Jacques Caillé, ancien administrateur du groupe Caillé et figure du monde économique et politique réunionnais, sont célébrées cet après-midi à la cathédrale de Saint-Denis.
"La cathédrale est déjà pleine, tout le monde ne pourra pas rentrer", constatait vers 15 heures le père Glénac, chargé d’officier pour les obsèques de son ami de longue date Jacques Caillé. L’ancien administrateur du groupe Caillé et père de François Caillé est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier à l’âge de 91 ans.
Cette figure du milieu des affaires réunionnais, mais aussi de la sphère politique est mort dans un hôpital parisien suite à une opération du coeur. Dès l’annonce de sa disparition, les messages d’hommages ont afflué.
Président du groupe Caillé de 1967 à 1995, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie pendant de nombreuses années, Jacques Caillé, fils de Jules Caillé, a eu un parcours particulièrement brillant. Après avoir été mobilisé dans les Forces Françaises libres durant la seconde guerre mondiale, le Réunionnais a commencé en bas de l’échelle dans l’entreprise paternelle, occupant de nombreux postes différents. Après avoir tenu les rênes de ce groupe majeur de la Réunion, il a passé le flambeau à François Caillé qui lui a succédé en 1983.
Au cours de sa carrière, il a rencontré beaucoup de personnalités réunionnaises. Nombreux sont ceux qui ont salué "sa générosité et sa sympathie". Ses obsèques sont célébrées cet après-midi depuis 15 h30 à la cathédrale de Saint-Denis. Beaucoup ont souhaité rendre un dernier hommage à Jacques Caillé et c’est dans une église bondée que le père Glénac va célébrer cette messe funèbre.