Le premier panneau de signalisation de radars a été retiré dans l’hexagone la semaine dernière. Malgré l’impopularité de cette mesure et les vives critiques émises par les associations de constructeurs, l’Etat entend bien appliquer son nouveau plan contre l’insécurité routière. A la Réunion, il faudra encore attendre un peu avant de voir disparaitre ces panneaux avertisseurs.
Le sous-préfet de Saint-Benoit, chargé de la sécurité routière annonce que la Préfecture est en attente du programme de la Direction de la Sécurité Routière Nationale pour lancer le processus de retrait des panneaux de signalisation des radars. Une chose est sure : ces panneaux seront retirés dans les jours ou semaines à venir à la Réunion comme en métropole.
En métropole, le premier panneau avertisseur a déjà été retiré à Besançon. Dans notre département, le dispositif mettra un peu plus de temps à se mettre en place. Interrogé ce matin, Serge Bidot indiquait que l’entreprise chargée de retirer ses panneaux a été trouvée et qu’elle commencera bientôt le travail.
Cette mesure qui s’inscrit dans le plan de contrôles routiers divise les usagers. Pour certains, le retrait des panneaux de signalisation de radars permettra d’inciter les Réunionnais, en particulier les pilotes de deux-roues à lever le pied et à accroitre leur vigilance sur les routes. Pour d’autres, il s’agit une fois encore de renflouer les caisses de l’Etat, et de "piéger" les usagers.
Le non respect des limitations de vitesse et la conduite en état d’ébriété constituent les deux principales infractions relevées sur nos routes. Depuis la semaine dernière, les services de l’Etat ont renforcé les dispositifs de contrôles routiers en annonçant notamment la saisie des véhicules en cas de grave entorse au code de la route. Lors de la dernière opération routes bleues, un conducteur a été verbalisé pour avoir roulé à une vitesse de 200 km/h sur la route des Tamarins.