La nouvelle a fait l’effet d’une bombe : les accusations de crimes sexuels à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn pourraient s’effondrer selon le New York Times. La version de la victime présumée Nafissatou Diallo est remise en doute par le bureau du Procureur. Agée de 32 ans, la femme de chambre guinéenne de l’hôtel Sofitel aurait menti à plusieurs reprises. Une audience surprise doit se tenir ce vendredi 1er juillet devant le tribunal pénal de Manhattan. Le bureau du procureur va probablement souligner " des problèmes" avec le dossier.
Selon le New York Times, "les accusations de crimes sexuels à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn sont sur le point de s’effondrer". Le quotidien américain cite deux enquêteurs non identifiés tout en affirmant que le procureur ne croit plus guère en la version de la victime présumée qui accuse Dominique Strauss Kahn d’agression sexuelle, de séquestration et de tentative de viol.
"Les enquêteurs ont découvert des failles importantes dans la crédibilité de la femme de chambre", explique le New York Times.
En clair, les accusations portées contre DSK pourraient être abadonnées. Dans une lettre datée du 25 mai, les avocats de M. Strauss-Kahn avaient déclaré avoir découvert des éléments qui "entameraient gravement la crédibilité" de la femme de chambre. "De fait, M. Strauss-Kahn pourrait voir son assignation à résidence levée, signe qu’il est probable que les accusations criminelles graves portées contre lui ne seront pas maintenues", ajoute le New York Times.
Toujours selon le New York Times, "plusieurs individus ont fait des dépots en liquide - d’un montant total d’environ 100 000 dollars - sur le compte en banque de Nafissatou Diallo ces deux dernières années".
Hier, les procureurs ont rencontré les avocats de Dominique Strauss-Kahn et selon Le Monde, "les parties discutent de l’opportunité d’abandonner les accusations".