L’Espagnol Dani Pedrosa (Honda), toujours à l’aise à Jerez de la Frontera a inscrit samedi une 32e position de pointe à son palmarès mais devra s’employer dimanche pour remporter une 32e victoire face à une concurrence très affûtée.
JEREZ (AFP) - L’Espagnol Dani Pedrosa (Honda), toujours à l’aise à Jerez de la Frontera a inscrit samedi une 32e position de pointe à son palmarès mais devra s’employer dimanche pour remporter une 32e victoire face à une concurrence très affûtée.
A la veille du Grand Prix d’Espagne, deuxième manche du championnat du monde de vitesse, il a devancé son compatriote Jorge Lorenzo de 285/1000e de seconde et l’Australien Casey Stoner de 309/1000e, deux poursuivants en MotoGP qui s’étaient montré les plus rapides lors des deux séances d’essais libres, ce qui augure d’une course extrêmement serrée.
"Le premier virage qui suit le départ arrive très vite", a rappelé Pedrosa reconnaissant comme tous ses camarades l’importance de partir en première ligne sur le circuit andalou.
L’Espagnol qui n’avait pu se qualifier qu’en 11e position au Qatar semble plus à l’aise sur cette Honda dotée d’un nouveau châssis. "Certes on a réussi à gommer une grande partie des problèmes de rigidité mais au niveau stabilité, ce n’est pas encore ça. Il reste du travail", a-t-il déclaré sans donner l’impression de vouloir fêter d’une manière où d’une autre samedi soir sa pole position.
"Quatre pilotes peuvent gagner dimanche", a résumé Jorge Lorenzo tandis que certains observateurs ont fait remarquer que la liste pourrait être plus longue avec dix pilotes classés dans la même seconde.
Les Ducati, réputées pour leur moteur extrêmement puissant, ont montré depuis vendredi qu’elles possédaient dorénavant des qualités nouvelles en matière de maniabilité et de stabilité.
"Nous nous sommes un peu perdus dans les réglages et avons dû revenir à ceux de la veille", a déclaré Stoner, également perfectionniste. "Le warm up dimanche matin devrait nous servir d’ultime séance de travail", a-t-il souligné alors que son coéquipier, l’Américain Nicky Hayden victime d’une chute à haute vitesse samedi matin a réussi à terminer en 5e position.
Chez Yamaha, la séance de qualifications avait très bien commencé avec un temps "canon" de Valentino Rossi dès son quatrième tour, performance qui lui avait permis de demeurer en position de pointe pendant plus de la moitié de la session. Etrangement, il devait en demeurer presque là, se faisant déposséder de son résultat par Lorenzo puis Pedrosa et ne réussissant à progresser que dans la dernière minute pour passer de la 6e à 4e place, position qui depuis quelques années relègue en deuxième ligne en MotoGP.
En revanche en Moto2, la nouvelle catégorie intermédiaire, ils partiront quatre de front et le premier virage pourrait bien les voir arriver dans cette position... Deux millièmes de seconde séparent le premier, Shoya Tomizawa du deuxième, Julian Simon. En troisième position, Toni Elias accuse un "retard" de 50/1000e sur Simon et Yuki Takahashi a dû "céder" 39/1000e de seconde sur Elias.
Le Japonais Tomizawa, vainqueur historique de la première course de Moto2 au Qatar à la mi-avril s’impose en ce début de saison comme chef de file de 40 pilotes dotés, à défaut du même matériel, au moins du même moteur. Cette formule réduit encore un peu plus les écarts et la moitié du peloton a été chronométrée dans la même seconde.
Enfin, en 125 cc, catégorie également réputée pour ses bagarres en paquet, les Espagnols Marc Marquez et Pol Espargaro, partiront des mêmes positions qu’au Qatar, la première et la deuxième.