La France ne prévoit pas de fermeture de ses aéroports comme l’a fait l’Irlande en raison de l’arrivée d’un nouveau nuage de cendres volcanique, a indiqué mardi Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable et des Transports.
PARIS (AFP) - La France ne prévoit pas de fermeture de ses aéroports comme l’a fait l’Irlande en raison de l’arrivée d’un nouveau nuage de cendres volcanique, a indiqué mardi Jean-Louis Borloo, ministre du Développement durable et des Transports.
"Il n’est pas prévu de fermeture en France, ni je crois dans l’ensemble de l’Europe occidentale, en l’état actuel de la météo. Il n’y a pas de craintes à avoir", a assuré le ministre sur France Inter.
A propos de la gestion des transports aériens au plus fort de la crise en avril, le ministre a précisé que les autorités avaient agi au nom de la "sécurité des passagers", pas au nom du principe de précaution.
"Nous n’avons pas utilisé le principe de précaution mais de simple danger pour la sécurité des passagers. On a agi avec beaucoup de prudence", a-t-il souligné.
"Si ça devait se reproduire, nous avons maintenant des moyens d’analyse. On sait aujourd’hui un peu mieux appréhender ce type de situation", a-t-il ajouté.
Pour Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, les aéroports pourraient être fermés "s’il le faut. Mais c’est bien trop tôt pour le dire".
"Ca dépend de la concentration des particules dans les nuages", a-t-elle expliqué sur LCI : "Sur le dernier épisode, ce qu’on a vu, contrairement à ce que nous disaient les experts au départ, à savoir qu’aucun réacteur ne pouvait passer à travers ce type de nuage, en réalité si, il y a un niveau de tolérance".
"On a une meilleure connaissance de la réaction possible des avions à ce type d’événements. On sait qu’on peut ouvrir des couloirs sous certaines conditions", a-t-elle estimé.