Aujourd’hui l’employeur d’Antoine Vaulry, La Poste, donne sa position sur les accusations de harcèlement émises dans une lettre post-mortem d’Antoine Vaulry. Avant de commettre cet acte irréparable, il a écrit une lettre à destination des journaux afin d’expliquer son geste. Il y fait référence à des difficultés professionnelles et personnelles. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame. Antoine Vaulry, employé au Centre de Traitement du Courrier au service Colis, était en arrêt de travail avant de commettre ces faits. La Poste tient à donner sa version sur les conditions de travail de son employé.
la poste précise que plus de 430 000 plis et colis sont traités chaque jour au Centre de Traitement du Courrier pouvant générer quelques réclamations. La procédure de traitement des réclamations est formalisée, La Poste mène systématiquement une enquête interne afin de pouvoir apporter des éléments de réponse aux clients concernés.
Antoine Vaulry, comme d’autres agents, a été concerné par cette procédure. Les faits énoncés se sont déroulés en décembre 2008. A l’issue de l’enquête interne, cette affaire a été classée sans suite et Antoine Vaulry en était depuis longtemps informé.
Dès l’annonce de ce drame, La Poste a mis en place, lundi dernier, un soutien psychologique et une écoute pour les collègues du meurtrier au Centre de Traitement du Courrier qui sont, comme tous les postiers du département, profondément affectés par le drame.
Antoine Vaulry laisse derrière lui une compagne et un enfant. L’entreprise précise qu’ils pourront compter sur l’accompagnement de La Poste et de ses équipes d’assistants de services sociaux.