Les ’forces vives’ de Mayotte réclament l’annulation immédiate du titre de séjour territorialisé

’Forces vives’

"Les barrages se poursuivront jusqu’à abrogation du titre de séjour territorialisé", a fait savoir Zaïdou Bamana, l’un des porte-paroles des ’forces vives’ au Journal de Mayotte. Le terme ’forces vives’ désigne maintenant tous les participants au mouvement contre l’insécurité et l’immigration clandestine à Mayotte.

Un rassemblement majeur est prévu à Mamoudzou sur la place de la République ce mercredi matin. Même après le départ des manifestants, les barrages seront maintenus. Insistant sur le caractère pacifique du mouvement, les ’forces vives’ dénoncent une récupération par des délinquants à Mamoudzou. De ce fait, des "coordinateurs de barrages" ont été désignés pour faire respecter une "charte des barragistes", garantissant le passage des véhicules prioritaires.

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Barrages pacifiques

Le mouvement a débuté avec l’affaire du camp de migrants du stade de Cavani, mais c’était la goutte d’eau qui a débordé le vase. Les forces vives sont plus déterminées que jamais à lutter contre l’insécurité, principalement attribuée à l’immigration clandestine. Le titre de séjour territorialisé est dans le viseur des manifestants, dénoncé depuis des années par le collectif de Safina Soula. Pour ces ’forces vives’, Mayotte subit des injustices dans tous les domaines, comme l’exclusion des augmentations du SMIC. Pour combattre le titre de séjour territorialisé, les manifestants se dirigent vers Mamoudzou, continuant les barrages pour bloquer des cibles bien identifiées.

Ils affirment que le mouvement s’intensifiera jusqu’à l’abrogation du titre de séjour. Parallèlement, une réunion entre élus départementaux et le préfet Thierry Suquet s’est tenue, où le préfet aurait accepté de ne plus lever les barrages des manifestants pacifiques, ciblant uniquement les barrages des délinquants.

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