Emmanuel Macron vient de dévoiler les grandes lignes de son projet de relance de l’activité économique.
Entre la libéralisation du transport par car, l’assouplissement de la réglementation du travail dominical et la simplification des conditions d’installation des professions juridiques, le ministre de l’économie entend régler ces grandes questions.
Pour ce faire, il va s’attaquer à ce qu’il appelle « les trois maladies de la France » : la défiance, la complexité et les corporatismes. "Il y a une solution pour chacune de ces trois maladies : faire confiance, simplifier massivement et retrouver le sens de l’intérêt général", a-t-il posté sur Twitter. Dans des propos rapportés par les Echos, il a précisé que "Ce ne sera pas un texte contre une profession, contre un secteur" mais que "Cette loi comportera trois axes : libérer, investir et travailler."
Pour Emmanuel Macron, les français sont pessimistes par rapport à leur avenir économique. Par ailleurs, "le poids des lois et des règlements est devenu insupportable" et les corporatismes "entravent notre capacité à nous transformer.", a-t-il lancé. Ce mercredi, le ministre de l’Economie a d’ailleurs évoqué ses propositions au gouvernement. L’ancien conseiller de l’Elysée voudrait pourtant ratifier au plus vite ce texte afin de "lever les blocages, pour créer de l’activité".
Les visées de ces nouvelles propositions balancent essentiellement entre la simplification administrative et surtout la mise en place de certaines lois pour favoriser l’activité sur le sol français. Il touchera également le délai de travail sur certains plans comme la justice ou le travail dominical. Il concernera également les modes de transports futurs ainsi que la tarification des prothèses dentaires.
Toujours selon les Echos, il a également évoqué la cession d’actifs pour laquelle l’Etat contribuera "avec un objectif situé entre 5 et 6 milliards d’euros dans les dix-huit prochains mois".