La hausse de 2 millions d’euros de la dotation de l’Élysée en 2020 a été adoptée, mardi soir, par les députés. Une augmentation que l’opposition critique au nom de la "modération" et de la "transparence".
Sur fond d’un périmètre budgétaire élargi, la dotation de l’Élysée en 2020 a gonflé de 2 millions d’euros. Cette augmentation a été adoptée, mardi soir, par les députés. Dans les détails, le budget alloué à la présidence de la République s’élève à 105,316 millions d’euros en 2020, soit une hausse de 2,2 % par rapport à 2019. Cette hausse est le résultat de l’intégration des dépenses des gendarmes et policiers affectés à la sécurité de la présidence de la République. Des frais qui étaient rattachés jusqu’ici au budget du ministère de l’Intérieur, souligne la majorité. "Un certain nombre de dépenses sont liées à des investissements en termes de télécommunication, de sécurité et de numérique", a indiqué le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, sur le récit du journal Le Figaro.
Au nom de la "modération" et de la "transparence", cette hausse du budget de l’Elysée a fait l’objet de critiques de la part de l’opposition de droite comme de gauche. Si Maxime Minot (LR) a dénoncé l’"opacité" et l’"insincérité", Christine Pires Beaune (PS) fustige la "grande vie du premier des Français". De son côté, Marc Fesneau a pointé des "caricatures", "sans discernement", qui ne rendent "pas service à la démocratie".
Selon la rapporteure Patricia Lemoine (UDI-Agir), la hausse du budget de l’Elysée, à périmètre constant s’élève à 628 000 euros. Plusieurs crédits ont augmenté comme les déplacements présidentiels prévus en 2020 (+ 4 %) avec la tenue des sommets du G7 aux États-Unis en juin, du G20 en Arabie Saoudite en novembre ainsi qu’une visite en Polynésie française.
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