Les Etats Généraux des Mobilités se tiennent du 9 mai au 23 juillet prochain. Durant cette période, les citoyens seront interrogés sur les modes de déplacements.
D’ici 10 ans, à la Réunion il y aura près de 100 000 voitures de plus contre 475 000 aujourd’hui.
Face à ce constat, le préfet, la Région Réunion et les présidents des intercommunalités de l’île se concertent aujourd’hui au sujet des déplacements sur l’île.
Les Etats Généraux des mobilités se dérouleront du 9 mai au 23 juillet prochain. Il s’agit d’une consultation auprès des Réunionnais.e.s lancée par la région Réunion à propos des modes de déplacements.
Selon le préfet de la Réunion, Jérôme Filippini, "le transport de demain à La Réunion c’est sans doute un transport qui est moins polluant, décarboné et qui correspond toujours plus aux usages et aux attentes des Réunionnaises et des Réunionnais. C’est pour ça que les Etat généraux des mobilités est une bonne chose parce que c’est c’est ce qui va permettre d’entendre les réunionnaises et les réunionnais. et l’état est au soutient de cette démarche de la Région"
Huguette Bello, présidente de Région, tient à souligner qu’il existe déjà "des petites solutions, qui sont toutes petites : le covoiturage et puis il y a la grande solution aussi des bus, des cars jaune que nous voudrions, qu’ils soient plus emprunté pour cela. Pour cela il faut qu’il y ait la gratuité notamment pour les plus petits, les plus faibles en cette période inflationniste. Mais nous voulons surtout consulter les Réunionnaises et les Réunionnais" .
Les automobilistes sont d’accord : il faut mettre de côté la voiture pour passer moins de temps dans les embouteillages. L’enjeu des Etats Généraux des Mobilités. En plus d’une consultation citoyenne c’est de ne pas dissocier le transport de demain de la question écologique.
"l’avenir du transport c’est soit le vélo soit la moto. Mais pas en voiture.
"Au niveau du train ça serait bien parce que pour le travail ça évite d’avoir l’encombrement parce qu’il y a des gens qui roulent mais ils ne savent pas rouler" "Je pense que ça serait de faire un train pour tout le tour de l’île mais on avance pas à La Réunion à cause des politiciens" "Après quand on habite à Saint-Denis, au Chaudron, ils ont plus de moyens de solutions que nous dans les hauts", déclarent successivement les automobilistes.