Victime de vandalisme répété, un agriculteur du Tampon tire la sonnette d’alarme, épaulé par la FDSEA.
"Le problème, c’est les pertes d’argent déjà", grogne Monsieur Blard, agriculteur du Tampon. Et pour cause, l’homme est victime de destructions de ses cultures depuis quelques mois. Un préjudice financier mais aussi moral, "quand j’arrive et que je vois la plantation ou j’ai travaillé pour pouvoir nourrir ma famille, qu’on a saccagé, c’est dur".
Après plusieurs plaintes déposées en gendarmerie, la situation ne s’améliore pas et le vandalisme perdure. L’agriculteur a donc décidé de cesser son activité de maraichage. "Ça va être une perte d’argent pour moi c’est sur, mais c’est la seule solution pour que cela s’arrête".
La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) s’est saisie de l’affaire et interpelle les autorités compétentes. "On intervient pour que cela s’arrête, pour que le monde agricole soit enfin reconnu, comme toute les activités et que les affaires de dégradation et de vols sur les exploitations agricoles soient traitées comme il se doit, avec des sanctions exemplaires", explique un repr
Un coup de gueule qui intervient après plusieurs cas de vols et de dégradation de cultures. Hier notamment, près de 6000 ananas ont été dérobés d’un champ, un jour de récolte.