Un mois avant les fêtes de Noël, les Français semblent déjà prêts pour faire la fête et prévoient de dépenser plus cette année dans l’achat des cadeaux, l’organisation de dîners, et les sorties diverses. Selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte, la situation actuelle du pays ne les empêcherait pas de casser les tirelires.
Les Français envisagent de dépenser jusqu’à 606 euros par foyer pour les fêtes de fin d’année notamment Noël. Ce chiffre, en hausse de 1.9% par rapport à l’année dernière, émane des résultats de l’étude effectuée par Deloitte . "C’est une véritable rupture de tendance : c’est la première fois depuis 2007 que les Français prévoient d’augmenter leurs dépenses de fin d’année", affirme Stéphane Rimbeuf du cabinet d’étude.
"Dans les autres pays européens, la tendance est toujours à la baisse, en moyenne de 0,8%, pour un budget de 587 euros", a-t-il ajouté. Sept français sur dix achèteront des produits en promotion. Près de un sur deux est prêt à donner plus s’il tombe sur une belle occasion. Pour cela, les hypermarchés resteront les plus fréquentés pendant la période de bazar de noël et les produits nationaux seront privilégiés dans la liste de shopping. Un tiers des sondés associeront magasin et internet dans la recherche de cadeaux. Les courses commenceront ce mois de novembre selon les explications de Stéphane Rimbeuf.
Par ailleurs, cette année, l’argent et les livres sont les plus demandés au père noël par les enfants alors que les parents leur préparent plutôt des chocolats et des parfums. Du côté des adultes, l’intention d’offrir des tablettes a quadruplé et triplé pour les smart phones.
Pourtant, trois quart des français estiment que le pays est en récession ; deux sur trois jugent qu’il le sera l’année prochaine. Une situation qui ne les empêche pas de se parer pour Noël un mois à l’avance. Selon les experts de Deloitte, les mesures d’austérité récemment annoncées par le gouvernement n’ont pas encore eu d’impacts sur le revenu des ménages. 63% des personnes interrogées estiment toujours que leur pouvoir d’achat est stable. Autrement dit, les moments difficiles sont plus à prévoir pour 2012. Certains envisagent déjà de limiter leurs dépenses dans l’habillement, dans le loisir, et même dans l’éducation.