Noël Le Graët et son ancienne directrice générale Florence Hardouin sont dans la tourmente car de nouveaux témoignages viennent accablés les deux entités déchues de la Fédération française de football.
Une dizaine de témoins quoi ont travaillé à la Fédération se confient chez Ouest-France. L’article étant réservé aux abonnés, leurs déclarations ont été reprises par d’autres médias comme Le Figaro. "C’est une ambiance générale. Depuis de longues années, le harcèlement sexuel est culturel (…) C’est le moule FFF. C’est un nid pourri", déclare une ancienne employée de l’instance.
"Longtemps, être une femme et travailler à la FFF signifiait ne prendre aucune décision, être jolie et se taire. C’était comme un droit de cuissage", déplore-t-elle.
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Les anciens employés sont d’accord sur deux choses : le bilan financier et les résultats du duo. En une décennie, le duo a pu augmenter les revenus de la FFF. Selon un témoin, au début "ils prennent leurs décisions ensemble, ils ne sont jamais l’un sans l’autre", mais à partir de 2018, leur rapport de force a changé. Alors que Noël Le Graët perdait en influence, Florence Hardouin est devenue celle qui prenait les décisions. "Elle est forte pour construire", mais "incapable de gérer une entreprise qui va bien", indique un témoignage.
Noël Le Graët était alors à la "merci" de Florence Hardouin, selon un autre témoin. "Il pouvait avoir une opinion, Hardouin allait dans son bureau, et il changeait d’avis", se rappelle un ancien salarié. "Le Graët est le papa du foot français. Hardouin n’est personne. À partir de là, beaucoup de gens ont mis en cause sa légitimité", lance pour sa part une ancienne collaboratrice.
A noter que l’audit sur le fonctionnement de la FFF devrait être publié ce mercredi 15 février.
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