Dans son appel de fonds, l’ONU souligne que l’offensive menée par la Russie en Ukraine "a profondément affecté l’accès aux moyens de subsistance et perturbé la stabilité du marché, en particulier dans le sud et les oblasts de l’Est, aggravant encore la souffrance humanitaire".
Près d’un an après le début de la guerre en Ukraine, des destructions et des déplacements se poursuivent dans le pays, à une échelle effarante. De plus, le conflit continue de faire des morts, est-il indiqué dans un communiqué du chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths. Cette année, les besoins humanitaires cette année de 11,1 millions de personnes en Ukraine et de 4,2 millions de réfugiés et leurs communautés d’accueil en Europe vont s’élever à 5,6 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros). L’ONU a alors lancé cet appel de fonds ce mercredi. "Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour atteindre les communautés les plus difficiles à atteindre, y compris celles qui sont proches de la ligne de front. La souffrance du peuple ukrainien est loin d’être terminée - il continue d’avoir besoin du soutien international", a-t-il ajouté.
Dans les détails, la Pologne et la Moldavie bénéficieront de la majeure partie de l’aide aux réfugiés. Le premier pays est le principal pays d’accueil des réfugiés en Europe de l’Est, le second sert de transit de nombreux réfugiés avant d’aller ailleurs en Europe. Filippo Grandi, chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, réitère l’appel à un soutien international continu jusqu’à ce que les réfugiés puissent retourner chez eux en toute sécurité et dignité. Dans son appel de fonds, l’ONU a précisé que la guerre en Ukraine "a profondément affecté l’accès aux moyens de subsistance et perturbé la stabilité du marché, en particulier dans le sud et les oblasts de l’Est, aggravant encore la souffrance humanitaire".
Les Nations unies ont assuré que les vivres et autres biens essentiels sont "encore largement disponibles" dans la plupart des zones sous le contrôle de Kiev. En revanche, les personnes sans espèces, sans bons ou sans assistance en matière de moyens de subsistance y ont difficilement accès. Ils sont en outre "beaucoup plus difficiles à obtenir dans les régions subissant un bombardement constant", a ajouté l’ONU.
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