Le bilan ne cesse pas de s’alourdir en Turquie et en Syrie après les séismes survenus le 6 février dernier. Le dimanche 12 février, 33 179 décès ont été recensés. Malheureusement, le chef de l’agence humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, pense que ce chiffre va "doubler ou plus".
Au moins 33 000 personnes sont décédées dans le séisme de magnitude 7,8 et ses répliques qui ont frappé la Turquie et la Syrie le 6 février. Le nombre de victimes qui s’élève dimanche à 33 179, va "doubler ou plus", selon le chef de l’agence humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths.
Il s’était d’ailleurs rendu samedi en Turquie, à Kahramanmaras, épicentre du séisme. "Je pense qu’il est difficile d’estimer (le bilan) précisément car nous devons passer sous les décombres (...). On n’a pas encore réellement commencé à compter le nombre de morts", a-t-il affirmé à Sky News, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro.
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Selon les Nations unies, au moins 870 000 personnes avaient besoin en urgence de repas chauds dans les deux pays. Et rien qu’en Syrie, 5,3 millions seraient sans toit. L’OMS a ainsi lancé un appel aux dons. Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’organisation a affirmé que le président syrien Bachar al-Assad serait prêt à ouvrir de nouveaux points de passages frontaliers pour faire acheminer l’aide aux victimes du séisme dans le nord-ouest de la Syrie, zone sous le contrôle des rebelles.
Le chef de l’OMS a tenu à saluer "l’approbation générale donnée récemment par le gouvernement syrien aux convois transfrontaliers de l’ONU".
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