La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre a pris la parole après la sortie de prison de la chercheuse franco-iranienne. "La France se réjouit de la libération ce soir" de Fariba Adelkhah, a-t-elle déclaré.
Arrêtée en Iran en juin 2019, la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah est sortie de prison, a rapporté son entourage. Elle a été condamnée en 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, chose que ses proches ont toujours nié. Sa libération intervient quelques jours après l’annonce par Téhéran d’une grâce en faveur d’un nombre important de condamnés. "Elle est libre mais on ne sait rien de son statut", a annoncé un de ses proches sous couvert d’anonymat. Une grâce en faveur d’un "nombre important" de condamnés, a été annoncée dimanche par le bureau du dirigeant suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Parmi eux figurent les personnes emprisonnées lors des manifestations contre le régime iranien depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, détenue pour infraction au code vestimentaire.
La libération de Fariba Adelkhah a été saluée par la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. "La France se réjouit de la libération ce soir" de la franco-iranienne, a confié Anne-Claire Legendre, dans un communiqué relayé par Le Figaro. "Il est essentiel que Mme Fariba Adelkhah puisse recouvrer l’ensemble de ses libertés, y compris celle de retourner en France si elle le souhaite", a-t-elle poursuivi. L’établissement d’enseignement supérieur parisien Sciences Po a également félicité la libération de la chercheuse franco-iranienne. "C’est avec bonheur et soulagement que nous annonçons la libération de notre chère collègue Fariba Adelkhah, détenue arbitrairement en Iran depuis plus de 3 ans.", a réagi l’établissement sur Twitter. Son compagnon, Roland Marchal, également chercheur, a pu être libéré en mars 2020 après avoir été détenu avec elle.
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