La Guinée équatoriale "déclare aujourd’hui l’alerte sanitaire pour une fièvre hémorragique de Marburg dans la province de Kie-Ntem et dans le district (voisin) de Mongomo", a déclaré le ministre de la Santé de ce petit pays d’Afrique centrale.
La maladie à virus de Marburg a tué neuf personnes en Guinée équatoriale, a déclaré lundi 13 février le ministre de la Santé. Le petit pays d’Afrique centrale "déclare aujourd’hui l’alerte sanitaire pour une fièvre hémorragique de Marburg dans la province de Kie-Ntem et dans le district (voisin) de Mongomo", a affirmé la même source citée par Le Figaro. Après l’apparition de cette fièvre hémorragique, une province a été mise en quarantaine pour contenir l’épidémie. Dans la foulée, un "plan de confinement a été mis en place" en étroite collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de l’ONU "pour faire face à l’épidémie".
Le nombre de décès est resté stable depuis cinq jours après l’annonce du gouvernement sur l’ouverture d’une enquête sur des cas suspects de fièvre hémorragique. D’après Mitoha Ondo’o Ayekaba, seules trois personnes ont présenté des "symptômes légers" de la maladie. Ces dernières ont été placées en isolement dans un hôpital de cette zone peu peuplée et rurale, frontalière avec le Gabon et le Cameroun. La maladie à virus Marburg (MVM), autrefois appelée fièvre hémorragique à virus Marburg, se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores. Cette maladie grave est souvent mortelle chez l’être humain. La transmission du virus de Marburg dans l’espèce humaine se fait par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, ou avec les surfaces et les matériaux.
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