Le collectif “Pour une France en forme” a réalisé une étude concernant la capacité physique des collégiens. Les résultats ne sont pas du tout rassurants.
Le collectif "Pour une France en forme", regroupant des médecins et d’experts, a mené une étude sur la capacité physique des collégiens. Plus de 9 000 élèves en classe de 6e ont été passés au crible, rapporte CNews. Les responsables ont mesuré cette capacité à travers le test de la navette, une course sur 20 mètres avec une cadence augmentant au fur et à mesure.
Les résultats ne sont pas du tout rassurants et les spécialistes ont alerté sur la baisse de la capacité physique des collégiens. La VMA (Vitesse Maximale Aérobie) s’est dégradée, car avec 10,2 km/h, les élèves courent moins vite qu’une population du même âge il y a plus de trente ans.
Les spécialistes ont, par la suite, divisé en deux groupes près de 6 000 collégiens. Ceux qui ont suivi un entraînement spécifique ont amélioré leurs performances de 4,6 %, passant de 10,2 km/h à 10,6 km/h. En revanche, l’autre groupe qui n’a reçu que deux heures standard d’EPS par semaine, a réalisé 10,4 km/h.
La remise officielle de cette étude a été effectuée dans une école primaire de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) en présence du ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye et celle des Sports, Amélie Oudéa-Castéra. "Il faut regarder les choses en face, nous sommes face à un tsunami sociétal d’inactivité physique et de sédentarité", a alerté le cardiologue François Carré qui a dirigé cette enquête.
Selon ses dires, cette étude porte un message d’espoir : remplacer "le temps assis par le temps qui bouge". "Et pour cela il faut que l’école aide, ce qu’elle fait avec les trente minutes de sport proposées par jour en primaire", a-t-il renchéri.
> A lire aussi : Télétravail : 4 astuces anti-sédentarité