Travailler dans les champs : une passion harassante. Dans son champs, une agricultrice cultive diverses plantes médicinales dont le géranium mais par manque de main d’oeuvre elle a dû adapter son exploitation avec l’installation d’une toile pour éviter de désherber. Elle explique : "J’ai gagné beaucoup de temps en main d’oeuvre parce qu’on a de gros soucis de main d’oeuvre. La terre est basse et difficile donc les gens préfèrent travailler ailleurs qu’être ouvrier agricole".
Même constat pour une exploitation de Grand Coude : difficile de trouver du monde. La nouvelle génération semble aspirer à autre chose : "Les jeunes ne veulent plus faire de l’agriculture, sur une centaine on en trouvera peut-être deux qui vondront mais pas plus", se désole un autre agriculteur.
Le propriétaire d’une culture de thé et de géranium quant à lui a dû trouver d’autres solution. Si ses cultures sont variées, impossible pour lui de ramasser les deux en même temps. La main d’oeuvre lui manque cruellement : sa parcelle de thé est perdue pour cette fois. "On a pas assez de main d’eouvre. Aujourd’hui économiquement c’est aussi compliqué de payer cette main d’eouvre là", explique l’exploitant qui aurait besoin de quatre salariés pour permettre de ramasser ses récoltes. Pour être rentable, l’homme a dû ouvrir son exploitation au public.