Le 59e Salon de l’agriculture a ouvert ses portes ce samedi à Paris. En marge de l’événement, les représentants du monde agricole ultramarin ont été reçus à l’Élysée ce vendredi soir. Plusieurs thèmes ont été abordés durant cet échange, il a notamment été question de souveraineté alimentaire.
L’édition 2023 du Salon de l’Agriculture s’ouvre ce samedi à la Porte de Versailles, à Paris. De nombreux représentants réunionnais ont fait le déplacement afin de présenter les produits locaux.
Ce vendredi, les représentants du monde agricole ultramarin ont été reçus à l’Élysée.
Le chef de l’ Etat a tenu a rappeler la fierté que sont les outre-mer pour la France.
"Les outre-mer nous offrent une diversité de production absolument inédite. La France est un pays qui est sur tous les continents grâce à nos territoires d’Outre-mer. Cette force il faut continuer de la faire connaître, de la promouvoir, de la valoriser, de l’exporter", déclarait Emmanuel Macron.
Cet échange a été l’occasion d’aborder plusieurs thèmes. Pour La Réunion il a notamment été question autotomie alimentaire. Un objectif difficile à atteindre, mais crucial pour Serge Hoareau, maire de la Petite-Île et vice-président du Département.
"Les crises de ces dernières années ont révélé la nécessité d’être plus autonomes en matière de produits alimentaires. Je ne pense pas que la souveraineté alimentaire doit devenir un dogme", indique Serge Hoareau.
L’objectif annoncé par Emmanuel Macron est de tendre vers la souveraineté alimentaire d’ici 2030. Le conseil départemental œuvre en ce sens avec Agri Péi 2030, son plan de développement de l’agriculture réunionnaise. Les freins sont cependant multiples et de plusieurs natures.
"Nous nous attachons à lever certains freins tels que l’accès au foncier, à l’eau agricole, ou encore à la disponibilité de la main-d’œuvre. En tant que décideurs politiques, notre rôle est aussi de préparer l’avenir et rendre notre modèle plus résilient," explique Serge Hoareau.
Le Salon de l’agriculture fermera ses portes le 5 mars prochain.