Le 2 novembre 2022, le préfet de La Réunion et les partenaires de la négociation ont signé un accord de modération de prix portant sur les 153 produits de grande consommation du BQP+.
Les engagements de cet accord portent particulièrement sur :
- le maintien du prix maximum de 348 euros pour ce panier de 153 produits ;
- une meilleure visibilité en magasin de ce dispositif d’encadrement de prix ;
- une plus grande disponibilité pour les consommateurs de ces produits en rayon ;
- un renforcement des contrôles par les services de l’État ;
- une amélioration de la transparence par la diffusion d’un communiqué de presse tous les mois.
Trois mois après la signature de l’accord sur le BQP+ et dans le contexte des négociations pour la mise en place du BQP 2023, voici le bilan des contrôles des enseignes réalisé par les agents de l’État du pôle concurrence de la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) :
Sur les prix, le panier du BQP+ se maintient selon les enseignes entre 325,95 et 348 euros et son prix moyen à 341 € (soit 7 € moins cher que le prix plafond négocié en préfecture de 348 €).
Des variations de prix parfois importantes entre produits au sein du panier continue d’être observée.
Sur la visibilité du BQP+, l’amélioration constatée depuis la fin de l’année dernière est confirmée, avec la mise en place en entrée de magasin d’une affiche harmonisée présentant les 153 produits par rayons.
Dans les rayons, le balisage, jusqu’alors insuffisamment visible, s’est également amélioré dans la plupart des enseignes.
Des progrès sont néanmoins encore possibles en s’appuyant sur la généralisation des bonnes pratiques et l’État veillera à ce que cela soit rapidement le cas.
Sur la disponibilité et la présence des produits du BQP+ en rayons, les constatations sont encore contrastées. Selon les enseignes, le taux de rupture varie entre 14 % et 27 % pour un taux moyen qui se maintient aux alentours de 20 %. Les difficultés liées principalement aux perturbations du commerce international expliquent en grande partie ce taux de rupture.
Néanmoins, l’exemple de certaines enseignes montre là encore que des progrès peuvent être réalisés. En effet, des enseignes semblent être plus rigoureuses dans la gestion de l’approvisionnement et de la mise en rayon des produits.
Sur l’élargissement du BQP à d’autres secteurs, comme le préfet s’y est engagé et à la demande du ministre délégué en charge des Outre-mer, l’élargissement du BQP vers d’autres secteurs, en particulier les pièces détachées automobiles et le bricolage, est en discussion.
Les contrôles de l’État se poursuivent en magasin et, comme chaque début de mois, les enseignes doivent transmettre à la DEETS leurs prix et volumes commercialisés.