Trois cadres du SDIS placés en garde à vue et entendus dans le cadre d’une enquête préliminaire à la demande du parquet de Saint-Denis. En cause : une affaire de détournement de fonds présumé, d’attribution de primes indues et traitement perçus par des agents qui touchaient déjà leurs retraite.
C’est dans les locaux de la caserne de la redoute que sont entendus les trois cadres du service des ressources humaines du SDIS 974 entendus dans une affaire de détournement de fonds présumé. Ces audtitions interviennent dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte depuis près de deux ans par le parquet de Saint-Denis. On leur repproche notamment d’avoir distribué des primes à des agents et pompiers alors que ceux-ci n’auraient pas dû les recevoir. Ils seraient des proches des trois agents placés en garde à vue.
La justice les soupçonne également d’avoir verser des rémunérations à des pompiers qui étaient déjà à la retraite. Certains syndicats se réjouissent de ce rebondissement dans l’enquête. Ils se disent "satifaits de l’avancée de l’enquête de la section de recherche qui permet aujourd’hui d’avoir suffisamment d’éléments factuels pour que des cadres du SDIS soient entendus sous le régime de la garde à vue. Nous rappelons qu’un certain nombre de signalements au procureur ont été faits par Action Catégorie C et Avenir Secours. Nous restons vigilants sur l’évolution de ces dossiers".
La direction du SDIS qui avait porté plainte à l’époque, suit l’affaire de près. "Je n’ai pas été étonné des actes d’enquête qui soient réalisées à savoir des personnes qui doivent être interrogées. La justice travaille en toute indépendance et nous prenons acte de cette enquête", précise Frédéric léguillier, le directeur départemental du SDIS 974 Réunion.