Les élus de l’opposition comme les syndicats dénoncent un flou entretenu par le gouvernement concernant la retraite à 1 200 euros. "Dès lors qu’on parle d’une carrière complète, c’est vrai", précise Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a apporté plus d’explications sur la retraite de 1 200 euros lors d’une interview sur le plateau de Franceinfo.
Il est revenu sur ce sujet lundi 13 février face à la controverse actuelle, liée au périmètre de cette pension minimale valorisée à 85% du SMIC. A noter que les élus de l’opposition comme les syndicats dénoncent un flou entretenu par le gouvernement sur cette question.
"Dès lors qu’on dit que c’est pour une carrière complète, c’est vrai. L’engagement du président de la République, c’est une pension à 85 % du salaire minimum pour une carrière complète à temps plein au niveau du SMIC", a détaillé le ministre. Selon lui, chaque année, il y a 800 000 départs, et 200 000 d’entre eux, soit un retraité sur quatre, vont avoir une pension revalorisée avec cette réforme.
Certains percevront jusqu’à 1 200 euros, mais d’autres auront la revalorisation qui va de 25, 30 jusqu’à 100 euros. "Elle sera calculée au prorata en fonction de la carrière complète ou non", a réitéré Olivier Dussopt. Ainsi, la revalorisation n’atteindra pas automatiquement un palier de 1 200 euros brut.
Le ministre chargé des Comptes publics, Gabriel Attal, a confirmé que la retraite à 1 200 euros ne concernera que les Français ayant "cotisé tous leurs trimestres au SMIC ou plus". "Les pensionnés, ayant eu une carrière plus hachée ou à temps partiel, pourront prétendre à une revalorisation qui pourra aller jusqu’à 100 euros", a-t-il martelé. Ainsi, une personne qui aurait une carrière complète, mais qui aurait travaillé à temps partiel pendant un moment de sa vie, n’a pas l’assurance de toucher 1 200 euros brut par mois.
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