La hausse du nombre de drogué.e.s au GHB lors d’une même soirée, il y a quelques jours, a incité le CÉSECEM (Conseil économique, social, environnemental, de la culture et de l’Éducation de Martinique) à lancer une campagne de prévention.
Justin Daniel, président du CÉSECEM, indique : "nous sommes une sorte de vigie au CÉSECEM, attentifs à tout ce qui se passe au sein de la société martiniquaise". Il ajoute dans des propos rapportés par Le Parisien : "on a constaté depuis plusieurs années, une récurrence de ce type de situations et tout laisse à penser, même si nous n’avons vraiment d’éléments palpables qu’il y a des réseaux plus ou moins structurés qui tendent à se mettre en place et qui multiplient ces pratiques".
Le problème avec ce genre de drogue, c’est que l’organisme l’élimine très rapidement, et un test sanguin pourrait ne rien prouver. De ce fait, le dépôt de plainte pour intoxication par les victimes n’est pas évident. Uniquement un test urinaire ou capillaire peut révéler la présence de drogue dans le corps.
> À lire aussi : La Martinique se mobilise également contre la réforme des retraites
Le CÉSECEM compte également sur la sensibilité des Martiniquais. "Nous représentons la société civile organisée et nous pouvons à ce titre nous appuyer sur des relais tels que les associations de parents, d’élèves, de lutte contre les discriminations etc.", explique Justin Daniel.
Quatre jeunes entrepreneurs sont engagés dans cette lutte : Lucas, Nicolas, Christopher et Magali. Ils ont décidé d’acquérir des protections de verres antidrogue. "Nous avons cherché un système qui permettrait de fermer complètement le verre et nous avons trouvé un fournisseur français qui était déjà sur le marché", affirme notamment Magali.
> Toute l’actualité en France sur LINFO.re