Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, a affirmé son engagement pour lutter contre le harcèlement scolaire notamment les violences, liées au genre ou à l’orientation sexuelle.
Pap Ndiaye, a renforcé sa politique dans le cadre de la lutte contre le harcèlement scolaire, et particulièrement contre les violences physiques et morales liées au genre ou à l’orientation sexuelle des adolescents. Le ministre de l’Education a pris cette décision après le suicide de Lucas dans les Vosges. Pour rappel, cet adolescent de 13 ans a été stigmatisé en raison de son homosexualité.
Comme le rapporte BFMTV, le ministre se veut "au premier rang" de la lutte contre le harcèlement scolaire, notamment celui dirigé contre les élèves homosexuels. "Nous devons nous mobiliser contre toutes les formes de harcèlement que les élèves LGBT peuvent subir", a-t-il réitéré.
Il a aussi indiqué la mise en place d’un groupe d’élèves ambassadeurs et des adultes référents dans les collèges. Ces personnes seront spécifiquement formées sur les questions LGBT.
Le ministre compte également développé des observatoires LGBT dans chaque académie afin d’engager des actions de prévention et d’accompagnement des équipes éducatives et de mettre en œuvre des formations. "Une école plus accueillante pour les élèves LGBT, c’est une école plus accueillante pour tout le monde", a-t-il insisté.
Le 17 mai prochain, il lancera également une campagne de sensibilisation contre l’homophobie à l’école, axée sur l’accueil des élèves LGBT+.
Les proches de Lucas ont affirmé que l’adolescent a été victime d’insultes et de moqueries de la part de camarades de classe depuis plusieurs mois. Ils ont fait cette déclaration dès l’ouverture de l’enquête par le parquet d’Epinal. Quatre d’entre eux sont renvoyés devant le tribunal pour "harcèlement scolaire". Pap Ndiaye envisage l’instauration de différents dispositifs afin que de tels drames ne se reproduisent pas.
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