Les arômes doivent être interdits à l’exception de la saveur tabac. Le Comité national contre le tabagisme réclame davantage de contrôles au niveau des points de vente.
Les cigarettes électroniques sont souvent présentées comme une alternative moins nocive au tabac ou comme un substitut pour le sevrage tabagique. Dans une étude publiée ce lundi 13 février, le Comité national contre le tabagisme appelle les pouvoirs publics à interdire les arômes autres que celui du tabac pour tous les dispositifs contenant de la nicotine.
De nos jours, les dérivés du tabac se multiplient, notamment pour séduire les jeunes. Dans son étude menée pendant 3 ans, le CNCT pointe l’évolution rapide du marché, avec l’apparition de nouveaux produits commercialisés de manière licite ou illicite.
Le Comité national contre le tabagisme souligne pourtant que les arômes insistent sur la dimension récréative et minimisent le caractère addictif et toxique des dérivés du tabac (produits du tabac chauffé, cigarettes électroniques jetables ou sachets de nicotine). Le CNCT évoque "un rôle central dans la normalisation de la nicotine".
L’association tire la sonnette d’alarme sur le développement d’un marché ciblant plus particulièrement les jeunes par l’usage d’arômes. Elle dénonce, par ailleurs, les publicités illégales pour les produits de vapotage. Il faut, selon la CNCT, plus de contrôles dans les points de vente. Pour rappel, la publicité sur les produits du tabac est interdite depuis 2016.