Olivier Dussopt, ministre du Travail, souhaite aller "plus loin" que la clause de revoyure en 2027 que propose Élisabeth Borne.
Sur les ondes Europe 1 ce lundi, Olivier Dussopt a affirmé être en faveur d’un "point d’étape" annuel qui sera mis à la disposition des parlementaires. La semaine dernière, la Première ministre a parlé d’une clause de revoyure fixée à 2027, de façon à faire le bilan lorsque le quinquennat d’Emmanuel Macron prendra fin.
Cela pourrait permettre au Parlement "d’être parfaitement informé et, si c’est nécessaire, de prendre les décisions qu’il faut", selon Olivier Dussopt, évoquant une "demande" qui émane des députés et des sénateurs, relaie Le Figaro. Et le ministre du Travail souhaite aller "plus loin", avec un rendez-vous chaque année.
Il a défendu : "parce qu’une réforme importante comme celle-ci, ça se suit", rappelant l’attribut du Parlement, d’être "en charge de l’évaluation du gouvernement". Le ministre du Travail a insisté que la responsabilité du gouvernement, c’est de "donner au Parlement tous les éléments pour qu’il puisse juger, évaluer, et, s’il le souhaite à un moment ou un autre, prendre des décisions différentes". Selon lui, cela s’appelle "la souveraineté du Parlement".
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