L’Insoumis Aurélien Saintoul s’en est directement pris au ministre du Travail, Olivier Dussopt. "Nous recevons des insultes à répétition", a justifié Alexis Corbière.
L’index senior prévu dans la réforme des retraites est au centre des débats à l’Assemblée nationale. Lundi 13 février, l’Insoumis Aurélien Saintoul s’en est directement pris au ministre du Travail, Olivier Dussopt, le traitant d’"assassin et d’imposteur". Le président du groupe communiste, André Chassaigne, a affirmé se sentir "blessé, même humilié" par les propos du député Insoumis, selon Le Figaro. "Le débat démocratique est un échange d’idées pas un échange d’injures", a-t-il signifié.
Après cette invective, les groupes de la Nupes ont déclaré leur désaccord avec les expressions de l’élu de Seine-Saint-Denis à l’exception de La France insoumise.
Au micro d’Europe 1 mardi, Alexis Corbière a reconnu que ce mot n’a pas lieu d’être et cette déclaration est inacceptable. Toutefois, il a estimé qu’avec une certaine dignité, Aurélien Saintoul a retiré ses propos. "Dans la passion, il y a des choses qui ne doivent pas être dites : Monsieur Saintoul ne pense évidemment pas qu’Olivier Dussopt est un assassin", a-t-il justifié.
L’élu LFI a même assuré que tous les débats de la IIIe République ont été pires. En vérité, selon lui, ils sont plus sereins aujourd’hui.
Alexis Corbière a déploré le fait que la Nupes est fréquemment prise pour cible par le camp présidentiel. "Pourquoi vous ne relevez pas le nombre d’insultes que nous recevons ? Les pupitres qui claquent, les hurlements que Sandrine Rousseau reçoit à chaque prise de parole", a-t-il cité. L’élu a également rappelé qu’Aurore Bergé a rebaptisé LFI en "La France indigne" dans le JDD. "Nous recevons des insultes à répétition", a-t-il regretté.
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