Mardi 14 juin, le président Emmanuel Macron s’est exprimé depuis l’aéroport de Paris-Orly. Il n’a pas donné de consigne claire quant aux duels entre la Nupes et le Rassemblement national.
Au coude-à-coude avec la coalition de gauche, et risquant de n’avoir qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron a demandé de soutenir Ensemble !, appelant à un "sursaut républicain". Son discours prononcé a fait réagir l’opposition, plus particulièrement la Nupes, sachant qu’Emmanuel Macron n’a pas donné de consigne claire quant aux duels entre la Nupes et le RN au second tour des Législatives 2022 ce dimanche 19 juin.
"On a un président qui perd ses nerfs, qui fait preuve d’une grande fébrilité. (...) Il y a une tentative de diabolisation qui tombe parfaitement à plat parce que nos propositions pour le climat, la justice sociale, les services publics sont massivement soutenues, on l’a vu : nous sommes arrivés en tête dimanche soir", affirme notamment Julien Bayou (Europe Écologie-Les Verts) sur BFMTV.
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Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV et candidate Nupes à Strasbourg, lâche pour sa part sur Twitter que le 11 avril, "nous avons appelé à voter Macron pour battre l’extrême-droite parce que nous défendons les valeurs de la République que le RN veut écraser : liberté, égalité, fraternité". Et Emmanuel Macron "a choisi son camp : son parti, au détriment de l’avenir de la France. Honte".
Chez Les Républicains, la sénatrice Valérie Boyer a déploré qu’une fois encore "nous avons droit au ’c’est moi ou le chaos’". Selon elle, cela "le dérangeait moins lorsqu’il comptait sur les voix de LFI pour la présidentielle".
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Le 11 avril, nous avons appelé à voter #Macron pour battre l’extrême-droite parce que nous défendons les valeurs de la République que le RN veut écraser : liberté, égalité, fraternité. @EmmanuelMacron à choisi son camp : son parti, au détriment de l’avenir de la France. Honte. https://t.co/vC32Byo8SW
— Sandra Regol (@sandraregol) June 14, 2022
Emmanuel #Macron sur les #legislatives2022 : "Rien ne serait pire que d’ajouter au désordre mondial un désordre français"... une fois encore nous avons droit au "c’est moi ou le chaos". Cela le dérangeait moins lorsqu’il comptait sur les voix de #LFI pour la Présidentielle.
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) June 14, 2022