Noelle Herrenschmidt/AP/SIPA
Au septième jour du procès des attentats du 13-Novembre, des enquêteurs de la brigade criminelle ont évoqué, jeudi 16 septembre, des "scènes de guerre" autour du Stade de France et sur les terrasses à Paris.
Des enquêteurs de la brigade criminelle, qui ont intervenu sur les lieux-cibles peu de temps après les attentats meurtriers de Paris, se sont exprimés devant la Cour d’assises spéciale de Paris jeudi dernier.
L’un des policiers a évoqué les attaques survenues autour du Stade de France où le match France-Allemagne se déroulait. Il s’agit des premières attaques terroristes de cette nuit meurtrière. Il a parlé de la première victime qui était Manuel Colaço Dias, un chauffeur d’autocar portugais âgé de 63 ans, qui transportait des supporters ce soir-là. Selon le témoignage du policier, pas moins de onze écrous, qui ont été projetés par la ceinture explosive du kamikaze, ont été prélevés sur le corps de la victime.
Un autre enquêteur a, quant à lui, décrit avec émotion la scène des terrasses en évoquant "une scène de guerre". Il a nommé treize victimes, dont il a lui-même identifiées. "Elles ont été interrompues dans leur activité festive", a-t-il fait remarquer. Au huitième jour du procès des attentats du 13-Novembre, il est prévu que des enquêteurs évoqueront ce vendredi 17 septembre la tuerie du Bataclan, rapporte Europe1.
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