En moins de deux ans, quatre élections portant sur l’avenir politique du Premier ministre Benyamin Netanyahou ont eu lieu en Israël.
En Israël, plus de 6,5 millions d’électeurs ont été attendus aux urnes, mardi 23 mars, pour un quatrième scrutin qui porte sur l’avenir politique du Premier ministre Benyamin Netanyahou. Ce dernier est jugé pour "corruption", mais aussi il est l’architecte d’une intense campagne de vaccination contre la Covid-19 dans le pays, rapporte 20 Minutes.
Selon la commission électorale, les résultats définitifs seront attendus vendredi. Pour cette quatrième élection, le Premier ministre a pour principal rival Yaïr Lapid, chef du parti centriste Yesh Atid ("Il y a un futur"). L’opposant a appelé à rejeter le parti du Premier ministre. "C’est le moment de vérité (…) soit Yesh Atid est fort soit nous avons un gouvernement des ténèbres, raciste et homophobe", a-t-il expliqué.
Pour avoir le Graal, une majorité de 61 députés, Yaïr Lapid compte sur une alliance avec d’autres partis de gauche, du centre, mais également de droite, déçus par le chef du gouvernement. De son côté, Benjamin Netanyahou table sur une entente avec les formations religieuses et avec l’extrême droite.
Toutefois, les résultats des derniers sondages ont montré que le Premier ministre caracole en tête avec près de 30 sièges. Derrière lui, Yaïr Lapid avec une vingtaine, et près d’une dizaine chacun pour les partis de Gideon Saar et Naftali Bennett.
D’autres formations politiques : arabes, ultra-orthodoxe, gauche, nationalistes laïcs pourraient avoir aussi un impact important sur la capacité des deux grands camps lors de la formation du gouvernement.
Afin de pouvoir mettre un terme à la crise politique en Israël, "j’espère que c’est la dernière élection", a annoncé Benyamin Netanyahou au moment où il a voté. Outre Yaïr Lapid, le frondeur Gideon Saar et le ténor de la droite radicale Naftali Bennett jouent les rôles de principaux rivaux du Premier ministre israélien.
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