Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a jugé la réplique de la Chine d’"inacceptable".
Pékin n’a pas attendu longtemps pour réagir aux premières sanctions de l’Union européenne contre la Chine pour la persécution des musulmans Ouïghours. Une dizaine de personnalités européennes, dont l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann est désormais interdit d’entrer sur le territoire. Elles sont accusées "de porter gravement atteinte à la souveraineté et aux intérêts de la Chine et de propager des mensonges et de la désinformation", rapporte Franceinfo. Une mesure que Josep Borrell, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a qualifié d’"inacceptable". A l’avenir, les Européens et leurs familles ne pourront plus séjourner en Chine, à Hong Kong et Macao.
C’est la première fois que la Chine a été sanctionnée par l’Union européenne pour avoir persécuté des musulmans Ouïghours dans la région du Xinjiang. Les punitions sont liées à une interdiction de se rendre dans l’UE et un gel des avoirs détenus dans l’Union européenne. Les Européens ont pris cette décision en concertation avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Dans la foulée, Washington et Londres vont prendre les mêmes mesures ce lundi. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont donné leur accord pour inscrire quatre dirigeants ainsi qu’une entité de la région chinoise du Xinjiang sur la liste des sanctions pour les violations des droits de l’homme, créée en décembre 2020.
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