Dans la soirée du lundi 1er mars, l’Irak a reçu 50 000 doses de vaccins du laboratoire chinois Sinopharm. La campagne de vaccination commence ce mardi, sachant que le pays compte environ 40 millions d’habitants.
Après avoir annoncé l’arrivée des vaccins, Seif al-Badr, porte-parole du ministère de la Santé, a affirmé dans des propos relayés par la presse française comme Le Figaro : "nous allons débuter les vaccinations aujourd’hui". L’ambassade de Chine évoquant "un cadeau au peuple irakien".
Quand l’avion transportant les vaccins s’est posé à Bagdad, le ministère a expliqué avoir recommandé, dans la foulée, 2 millions d’autres doses à Pékin. Parallèlement, il lançait une plate-forme sur internet pour des rendez-vous de vaccination ‘gratuite’.
Cela fait des mois que les autorités irakiennes sont sous les feux des critiques pour leur gestion de la Covid-19, sachant que leurs frontières sont dites ‘poreuses’ avec l’Iran, pays le plus touché du Moyen-Orient par le coronavirus.
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Trois hauts responsables irakiens expliquent avoir reçu, au mois de janvier, une ou deux doses du "vaccin chinois". Aussi, l’Irak devrait commander 2 millions de doses d’AstraZeneca. Bagdad assure avoir déjà commandé 1,5 million de doses à Pfizer après un prêt à la Banque mondiale.
Un sondage de la Banque mondiale révélait que seulement 39% des 10 000 Irakiens interrogés affirmait vouloir se faire vacciner. Pour les personnels soignants interrogés, ils étaient 42% à vouloir le faire.
Actuellement, l’Irak enregistre officiellement 699 088 contaminations, avec dont 13 428 morts.
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