Au pic de la pandémie de coronavirus, la situation était chaotique dans le monde avec 91 % des élèves qui n’étaient pas scolarisés.
Les enfants partout dans le monde figurent parmi les premiers à subir les conséquences de l’épidémie de coronavirus. D’après l’ONG Save the Children ce mardi, ils ont perdu en moyenne 74 jours d’éducation chacun, soit environ un tiers d’une année scolaire. Tel est le résultat d’une étude menée dans 194 pays et différentes régions. "Près d’un an après la déclaration officielle de la pandémie mondiale, des centaines de millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés", a mis en garde Inger Ashing, PDG de Save the Children dans un communiqué relayé par Ouest France. Au pic de la pandémie, 91 % des élèves du monde ne pouvaient pas aller à l’école.
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L’ONG a aussi souligné d’autres impacts de la fermeture des écoles. Celle-ci a creusé les écarts entre pays riches et pauvres, mais aussi au sein des pays, entre familles aisées et précaires, urbaines et rurales, enfants réfugiés ou non, handicapés ou sans handicap, a-t-elle précisé. A trois mois du sommet du G7 qui se déroulera en juin au Royaume-Uni, Save the Children s’est adressé aux dirigeants du monde. L’ONG les a demandé de donner la priorité "au retour des enfants à l’école de la manière la plus sûre possible, en particulier les filles". L’ONG réclame également une aide de la part des gouvernements et donateurs pour que le Partenariat mondial pour l’éducation puisse atteindre son objectif de récolter 5 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) d’ici à 2025.
En plus d’avoir manqué l’école, les mineurs non scolarisés sont confrontés à un risque plus élevé de travail des enfants. Ils sont également exposés au mariage des enfants et à d’autres formes de maltraitance, souligne Save the Children.