Pour la première fois depuis l’arrivée de Joe Biden au pouvoir, Pyongyang a testé des missiles de courte portée.
La Corée du Nord ne veut pas changer de stratégie vis-à-vis des États-Unis, malgré le changement de locataire à la Maison-Blanche. Dimanche 21 mars, Pyongyang a testé des missiles de courte portée, un geste minimisé par Washington.
"Nous sommes au courant de deux missiles (…) Ils ne sont pas sanctionnés par les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre le programme de missiles balistiques de Pyongyang", a confirmé un responsable américain.
Plusieurs experts ont estimé qu’ils s’agissaient de missiles de croisière, en réponse aux manœuvres militaires conjointes menées par Washington et Séoul.
Depuis février, la nouvelle administration américaine a tenté de communiquer avec la direction nord-coréenne, en vain. La semaine dernière, Pyongyang a averti qu’elle ne changerait pas de position vis-à-vis des États-Unis, sauf si ces derniers renoncent à leur politique hostile envers la Corée du Nord.
Pour leur part, les États-Unis ont assuré qu’ils sont toujours ouverts au dialogue. Toutefois, ils ont prévenu qu’ils ne renonceront pas aux manœuvres militaires conjointes avec les Sud-Coréens.
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