Depuis 2014, plus de 13 000 personnes ont été tuées après l’annexion de la Crimée par la Russie. Une occupation qui est toujours dénoncée par les sept pays les plus riches au monde.
Dans un communiqué, diffusé jeudi 18 mars, le G7 a réitéré qu’il ne reconnaît et ne reconnaîtra pas les tentatives de la Russie visant à légitimer "l’occupation" de la Crimée. "Nous dénonçons sans équivoque l’occupation temporaire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Russie", ont martelé les sept pays les plus riches au monde.
Cette annonce intervient quelques semaines après la déclaration de Joe Biden. Fin février, le président américain a affirmé qu’il n’accepterait "jamais" l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée en Ukraine. La nouvelle administration des Etats-Unis a montré sa volonté de s’opposer plus fermement à la Russie. Par ailleurs, Joe Biden a qualifié, mercredi, le président russe Vladimir Poutine de "tueur", provoquant ainsi la colère de Moscou.
Plus de 13 000 personnes ont été tuées dans le conflit entre les combattants soutenus par la Russie et les troupes ukrainiennes, depuis 2014 où Moscou a annexé la Crimée. Effectivement, des forces pro-russes dans l’est de l’Ukraine se sont rebellées contre Kiev.
Les ministres des Affaires étrangères du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) ainsi que le haut représentant de l’Union européenne, ont été unanimes dans ce communiqué. Ils ont affirmé leur soutien inébranlable et leur attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues. Cette déclaration a été faite sept ans après l’annexion illégitime et illégale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Russie.
Les signataires ont ajouté qu’en faisant usage de la force contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine, la Russie a ouvertement violé le droit international et a contrevenu à ces principes. De ce fait, ils ont signifié leur ferme opposition à la poursuite de la déstabilisation de l’Ukraine et notamment aux actions de la Russie dans certaines zones des régions de Donetsk et de Lougansk, au mépris des engagements qu’elle a pris dans le cadre des accords de Minsk. "L’avènement de la paix passe par la mise en œuvre totale des accords de Minsk. La Russie est partie au conflit en Ukraine orientale, et non médiatrice dans ce conflit", ont-ils renchéri.
> A lire aussi : Emmanuel Macron : la France "ne reconnaîtra pas l’annexion de la Crimée par la Russie"