En 6 jours, une série d’attaques menée par des djihadistes présumés a fait plus de 200 morts au Niger.
L’ouest du Niger a été fortement frappé par de nouvelles attaques menées par des djihadistes présumés, dimanche 21 mars, faisant 137 morts. Elle s’est produite six jours après d’autres violences qui ont provoqué le décès de 66 personnes.
Dans la soirée du lundi 22 mars, le gouvernement nigérien a réagi face à ces agressions. "Dans l’après-midi, les localités d’Intezayane, Bakorat, Woursanat et plusieurs autres hameaux et campements situés dans le département de Tillia (...) ont fait l’objet d’une attaque perpétrée par des bandits armés", a-t-il détaillé. Il a par ailleurs condamné ces actes barbares perpétrés par des individus sans foi ni loi avant de décréter un deuil national de trois jours à compter du mardi.
Selon un élu local, des hommes armés à moto "ont tiré sur tout ce qui bouge" dans ces villages. Un autre a affirmé que ces assaillants ont également "emporté le bétail". Dans un communiqué lu à la télévision publique, le porte-parole de l’exécutif a dénoncé que ces bandits armés franchissent une étape de plus dans l’horreur et la barbarie en prenant pour cible systématiquement les populations civiles. La chaîne France Info note que la région visée est proche de la frontière avec le Mali et régulièrement la cible d’attaques djihadiste.
Ces violences interviennent au moment où la Cour constitutionnelle du Niger a confirmé, dimanche, la victoire du chef de l’Etat, Mohamed Bazoum. Ces attaques constituent le plus grand défi auquel va être confronté le nouveau président du pays.
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