Depuis le mercredi 24 mars, la ville portuaire de Palma au nord du Mozambique, à une dizaine de km d’un site gazier appartenant au géant Français Total, est entre les mains de groupes armés…
Ces derniers jours, des dizaines de civils ont perdu la vie alors que des milliers de personnes continuaient de fuir. Le dimanche 28 mars, le groupe français Total a précisé ne pas déplorer de victime. De leurs côtés, les autorités mozambicaines ont confirmé qu’au moins 7 personnes ont été tuées dans une embuscade le vendredi 26 mars, en essayant de s’échapper d’un hôtel où elles s’étaient alors cachées.
Comme le précisent certains médias français comme Le Parisien, il y eut des dizaines d’autres victimes lors de l’attaque djihadiste initiale du mercredi 24 mars. "Plus de cent personnes sont portées disparues", a expliqué le chercheur Martin Ewi, de l’Institut des études sécuritaires à Pretoria.
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Ces djihadistes ont prêté allégeance à l’Etat islamique. Depuis plus de 3 ans, ils sèment la terreur dans la province majoritairement musulmane du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie. Les terroristes avaient lancé leur attaque dans l’après-midi du mercredi 24 mars sur 3 fronts simultanés.
Selon des témoins à l’ONG Human Rights Watch, ils ont tiré "tous azimuts sur les gens et les bâtiments". Selon le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Omar Saranga, leurs actions "ont abouti au meurtre couard de dizaines de personnes sans défense".
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