Alors que le couvre-feu est en vigueur depuis près d’un mois, le respect des gestes barrières n’est pas toujours appliqué. Illustration lors d’une animation musicale samedi après-midi. Un événement organisé par la CGTR qui faisait la promotion des élections dans les TPE. Le syndicat explique avoir respecté le protocole sanitaire.
"On ne peut pas mettre un fusil sur la tempe de tout le monde pour imposer le port du masque", justifie Jacques Bhugon, secrétaire confédéral de la CGTR.
Le syndicat avait en effet proposé ce samedi après-midi, sur la place Paul Vergès située en bas de la rue Maréchal Leclerc, des animations afin d’inciter à voter dans le cadre des élections dans les Très petites entreprises (TPE). À cette occasion un petit concert était proposé.
Mais dans le public, peu de personnes arboraient un masque.
Il explique que le protocole sanitaire a bien été respecté. "Des barrières ont été installées et nous avons mis à disposition du public du gel hydroalcoolique et des masques. Mais avec le flux de personnes qui allaient et venaient, difficile d’imposer quoi que ce soit. Quand dans la ville il ne se passe rien on dit que c’est triste, quand il y a une animation, les gens se plaignent."