Fini les vacances, retour aux salles de classe pour les marmailles. Si Jean-Michel Blanquer mettait en avant la nécessité de laisser les écoles ouvertes, le port du masque chez les jeunes n’est pas une mesure qui fait l’unanimité. Des parents s’étaient de nouveau rassemblés samedi dernier à Saint-Pierre pour protester contre ces mesures.
La reprise des cours, c’est ce lundi 22 mars, et qui dit retour aux salles de classe, dit retour du port du masque obligatoire toute la journée.
Zoom sur une rentrée un peu particulière en temps de pandémie.
Face à l’émergence des variantes du coronavirus en France, le gouvernement avait renforcé le protocole sanitaire dans les écoles. Selon les consignes, si un élève était testé positif, la classe fermait pendant sept jours, les autres enfants et le personnel étant considérés comme cas contacts à risque. Le ministère de l’Education nationale avait alors fait état de 1 599 classes et 103 établissements scolaires fermés en février.
Or, depuis le 12 février, le protocole a été allégé : il n’y a plus de fermeture automatique de classe en cas de variant britannique du coronavirus. Vendredi, au micro de RMC-BFMTV, le ministre de l’Education mettait en avant le "paradoxe" de la fermeture des classes : "Premièrement, que se passe-t-il si les enfants ne sont pas à l’école ? Ils sont la plupart du temps dans des activités sociales où ils se contaminent davantage", a-t-il noté. Les salles de classe seront donc bien ouvertes ce lundi.
En raison de cas de covid déclarés l’école primaire de Jean-Petit sera fermée le lundi 22 et le mardi 23 mars 2021.
Jean-Michel Blanquer dressait en même temps un bilan encourageant pour les tests salivaires déployés dans les établissements scolaires. Sur la base du volontariat, 300 000 enfants ont été testés. Le taux de contamination serait de 0.5% soit près de 500 contagions pour 100 000.
Cette annonce ne semble pas avoir rassuré les parents. En effet, samedi dernier, une manifestation anti-masque à l’école était organisée sur Saint-Pierre. Pour rappel, à partir de 6 ans, l’enfant est considéré comme assez mature, mais très peu transmetteur du virus. Selon la Direction Générale de la Santé (DGS), c’est à partir de 11 ans que l’enfant est susceptible de transmettre le virus. C’est donc en accord avec ces conclusions que le gouvernement a fixé l’âge minimum du port du masque.
