Ils s’étaient rassemblés la semaine dernière devant la préfecture pour réclamer plus de moyens de sécurité au travail. Les chauffeurs de bus sont une nouvelle fois réunis ce jeudi pour dénoncer l’insécurité dans les transports en commun, répondant à l’appel lancé par l’intersyndicale FO Transports 974 et la CTFC Transports.
Si une série de restrictions avait été prise durant une période ; aujourd’hui, malgré le contexte sanitaire, dans les bus les usagers sont en nombre et ne respectent pas toujours les gestes barrière.
Pour les salariés du transport de voyageurs, il n’y a pas assez de moyens sanitaires,ni de mesures sanitaires au sein des transports en commun. Ils réclament ce jeudi, comme le 11 mars dernier ; des moyens.
Le FO Transports 974 rappelle ses exigences pour protéger le conducteur contre tout risque de contamination :
– Obligation pour tous les employeurs de mettre à disposition des gants de protection, de masque, et de gel pour tous,
– Pas de vente de ticket à bord pour limiter les contacts,
– Accès aux bus par les portes à l’arrière,
– Condamnation d’un siège sur 2 comme pour les salles recevant du public,
– Limitation du nombre de voyageurs comme pendant le confinement,
– Suppression de l’utilisation de l’éthylotest pendant cette période épidémique pour diminuer les risques.
L’affluence dans les transports en commun est aussi pointée du doigt depuis plusieurs mois par les voyageurs. Depuis la mise en place du couvre-feu, les usagers sont plus nombreux à emprunter les bus à 17h00.