À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes ce lundi, nous avons donné la parole à Marina, chef d’entreprise artisane et Linda formatrice esthéticienne, pour évoquer la vision de leur métier respectif.
"Je fais chef à domicile, je fais des confitures, des biscuits salés, sucrés, des plateaux traiteur, plein de gourmandises !
J’aime cuisiner, j’aime créer, tout ce qui est manuel, j’aime fabriquer à manger, ça tombait très bien. Les femmes fabriquer, créer. C’est un métier aussi de femme, pas réservé qu’aux artisans. De plus en plus, les femmes ont envie de s’exprimer à travers la création, leur métier, tout simplement.
Pour moi, être femme d’entreprise artisane, c’est très bien, ça va bien ensemble, c’est joli.
Journée internationale des droits des femmes
Je trouve que de plus en plus les femmes viennent à prendre leur rôle au sérieux, pas de femme ou de maman mais de cheffe d’entreprise, elles veulent pouvoir décider et faire partie de la société, ça c’est très important pour moi et il faut y croire, il faut en vouloir et pas dire non, moin lé pa kapab.
Toute femme qui a une idée, un projet, même si aujourd’hui ce n’est pas possible, le temps de mûrir, de faire autre chose pour apprendre à se découvrir et appendre qui on est réellement. Il faut croire à ses rêves et projet. Ce n’est pas parce que l’on est une femme qu’on n’y arrivera pas, loin de là."
"Ça fait 20 ans que je suis dans le milieu de l’esthétique. Je viens de Métropole, j’ai travaillé plus récemment en tant que formatrice à Maurice et je suis à La Réunion depuis 4 ans.
Le métier a évolué, il y a des années, il était très stéréotypé. On a bien évolué et ça c’est bien développé à ce niveau-là. L’esthéticienne n’est pas « bête », c’est quelqu’un qui doit avoir des connaissances, en terme de peau, de produit et de biologie et de cosmétologie, c’est ce que j’enseigne aujourd’hui. Maintenant les gens comprennent qu’esthéticienne c’est un métier, un très joli métier.
La femme devrait se respecter aussi. Avec tout ce qu’il y a sur les réseaux sociaux, il faut parfois savoir se respecter également en tant que femme et faire attention à l’image que l’on renvoie."