Pour soutenir le monde culturel fortement impacté par les fermetures liées à la crise covid, la CGTR Spektak s’était installé dans les locaux de la Fabrik situés dans le Centre Dramatique National de l’Océan Indien. Le syndicat annonce sont départ du site, pour "entamer une itinérance dans les lieux de cultures des autres micros-régions de l’île."
"La CGTR- Spektak tient à remercier chaleureusement les 390 visiteurs qui se sont déplacés pour nous rencontrer dans le cadre de notre occupation de « La Fabrik » à Saint-Denis. Nous remercions aussi les 326 personnes qui ont signé à ce jour notre pétition de soutien en ligne qui expose nos revendications nationales mais aussi locales : http://chng.it/JYddKfNRNQ
Cette résidence sur le site de La Fabrik, nous a aussi permis de recueillir un nombre important de vos témoignages, propositions, rêves et utopies. Ce « Bureau des Amours », plébiscité par les acteurs de la Culture, démontre le bien fondé de notre action, la récolte à point nommé des doléances diverses et variées dans le secteur et même au-delà. Nous continuons encore et encore afin de recueillir le maximum de donnés sur « ce qui va » mais également sur « ce qui ne va pas » afin de trouver des axes d’amélioration et de progrès dans nos propositions.
Cependant après deux semaines passées dans ce théâtre national dyonisien, notre « Bureau des Amours », ressent le besoin de se déplacer pour aller à la rencontre de nouveaux paysages pour s’enrichir de nouvelles problématiques de terrain. Ainsi La CGTR Spektak et le Collectif « Occupation Réunion 2021 » ont pris la décision unanimement de mettre fin à l’occupation du Centre Dramatique National de l’Océan Indien, pour entamer une itinérance dans les lieux de cultures des autres micros-régions de l’île.
Cette décision de se déplacer est aussi le fruit d’une relation qui se dégradait avec la direction du CDNOI. Celle-ci n’arrêtait pas de nous provoquer verbalement, prétextant le non-respect des gestes barrières et pire encore, accusant la CGTR Spektak et le collectif d’occasionner un danger grave et imminent pour leur personnel. Nous réfutons ces accusations en bloc."