Espèce endémique de La Réunion, le Gecko vert de Manapany est en danger critique d’extinction. Alors, pour sauver le lézard, une association tente de créer un environnement propice à sa reproduction, en remplaçant les plantes invasives par des vacoas, pour leur offrir un meilleur refuge.
70 mètres séparent deux populations de Geckos vert de Manapany. Une espèce en danger critique d’extinction, endémique de La Réunion, qui se trouve principalement dans la commune de Saint-Joseph, à Petite-Île.
Alors pour les réunir, une quinzaine de bénévoles rejoignent l’association Nature océan Indien une fois par mois et participent au chantier pour dégager la zone et créer un corridor écologique.
"Je suis venue pour travailler la biodiversité à La Réunion et permettre aux deux familles de geckos de se retrouver et de pouvoir vivre ensemble."
"Là dans le milieu naturel avec beaucoup d’espèces exotiques envahissantes, aussi bien pour les plantes que les prédateurs c’est important d’agir."
Pour mener à bien la mission, il faut d’abord couper les plantes invasives comme les baies roses, et les extraire du chantier, sur un terrain très accidenté.
Puis, il faut replanter des espèces propices au développement du milieu naturel du gecko.
"C’est un vacoas sur lequel le gecko de Manapany va pouvoir se balader et se reproduire plus tard."
L’association Nature océan Indien, mène différentes actions pour faire perdurer l’espèce protégée en recréant son environnement naturel. Un travail sur le long terme.
Cette année, plusieurs naissances ont été observées. Un des rares indicateurs positifs sur la longévité des reptiles, qui encourage l’association et les bénévoles à entretenir ces zones encore à l’écart de l’urbanisation.