Bientôt un an que le coronavirus fait parti de nos vies et est au centre des préoccupations et conversations. Entre confinement, couvre-feu, restrictions sanitaires... certains n’en peuvent plus ! un phénomène à ne pas sous-estimer : la fatigue pandémique.
L’absence de vie sociale et la solitude a créé un nouveau syndrome : la fatigue pandémique.
Selon l’Organisation Mondiale de Santé, la fatigue pandémique est une « réponse naturelle et attendue face à une crise de santé publique prolongée ».
Plusieurs facteurs et expériences entretiennent la fatigue pandémique tels que la peur de la pandémie, l’éloignement social, le manque de perspectives.
Ce phénomène se traduit différemment en fonction des personnes mais les symptômes possibles peuvent se manifester par des insomnies, des crises de panique ou d’anxieté.
L’OMS ne cesse d’alerter sur les dégâts à long terme de la crise sanitaire et des restrictions liées au Covid-19.
La fatigue pandémique pourrait entrainer un mouvement social incontrolable. En effet, le principal danger que pourrait déclencher la fatigue pandémique est la désobéisance civile. Ainsi, les citoyens respecterait de moins en moins les gestes barrières et n’accepteraient plus les mesures prises par les différents gouvernements. Conséquence, le risque de la reprise épidémique du Covid-19.
Les jeunes sont directement touchés par la crise sanitaire qui touche le monde entier depuis un an maintenant. La fatigue pandémique les concernent d’autant plus en vu du manque de vie sociale. Les cours à distance, la précarité, le lien social rompu, la difficulté à trouver un emploi... Ils sont pleintement impactés par les restrictions sanitaires mises en place. Ce sont eux qui vivent cette restriction des libertés de la façon la plus frustrante.