Pour l’instant, la campagne de vaccination avance doucement : environ 3% de la population seulement est vaccinée. L’ARS compte sur l’arrivée du vaccin américain "Johnson et Johnson" pour accélérer le processus. C’est la troisième fois depuis le début de la crise sanitaire que le conseil scientifique préconise des mesures spécifiques aux Outre-Mer. Elles ont été rendues publiques hier, et concernent cette fois-ci la vaccination.
Trois scénarios sur la stratégie vaccinal ont été présentés. Le conseil scientifique se positionne aujourd’hui sur celui en faveur d’une accélération de la vaccination à la Réunion.
Ainsi, si ce scénario est adopté, le conseil scientifique recommande de "laisser la possibilité de vacciner l’ensemble de la population adulte rapidement et sans phasage." Dans d’autres termes, il faudrait que la vaccination soit ouverte à tous les adultes, sans restriction d’âge, ou autre critère.
Aujourd’hui seulement 3% de la population réunionnaise a reçu au moins une dose du vaccin contre 7,9% au niveau national, soit plus du double.
La recommandation de vacciner tous les adultes est un moyen de rattraper le retard sur la métropole.
Du 6 au 12 mars, les divers variants représentaient 64,2% des cas détectés. Des variants qui sont plus contagieux et pourraient être à l’origine d’une montée en puissance de l’épidémie.
Accélérer la vaccination permettrait de limiter les risques d’augmentation des contaminations sur l’île.
D’ici fin avril des doses du vaccin "Johnson et Johnson" devrait arriver en complément du vaccin Pfizer. Des nouveaux moyens qui devraient permettre d’accélérer le rythme.