Ce jeudi 18 mars, le préfet de la Réunion annonce dans un communiqué l’évolution de la réglementation sur l’approche et l’observation des cétacés. De juin à octobre notamment, des protocoles ont été établis afin de protéger ces animaux sauvages et ne pas perturber leur cycle biologique Ils s’inscrivent dans une réglementation de niveau national et local.
Depuis le 1er janvier 2021, l’approche à moins de 100 mètres des cétacés (dauphins, baleine à bosse, cachalots…) est interdite dans les aires marines.
Cette mesure, annoncée par le Président de la République dès 2019, s’inscrit dans le cadre d’un plan d’actions pour la protection des cétacés adopté lors du comité interministériel de la mer (CIMER) de décembre 2019. Cette disposition répond également aux engagements pris par la France au niveau international afin de limiter le dérangement et les perturbations causés aux mammifères marins lors des activités d’écotourisme dans le milieu naturel.
La réserve naturelle nationale marine de La Réunion fait partie des aires marines protégées françaises. Par conséquent, il est désormais interdit de s’approcher d’une baleine à bosse, d’un dauphin et plus généralement de tout cétacé, à moins de 100 mètres, dans son périmètre.
Depuis plusieurs années, des dispositions locales sont prises par le préfet de La Réunion, délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer.
Elles ont été établies tout d’abord dans le cadre de la charte d’approche et d’observation responsable des mammifères marins et des tortues marines, puis du "label O2CR" (Observation Certifiée responsable des Cétacés de la Réunion) et enfin des arrêtés préfectoraux du 12 juin 2019 et du 20 juillet 2020.
Les grands principes d’une approche responsable ont été construits de manière partagée, avec la participation d’associations de protection de l’environnement et d’opérateurs et leurs représentants. Ils portent notamment sur la limitation du
nombre de navires à proximité des animaux et de leur vitesse, les mises à l’eau, le respect d’une période de quiétude correspondant aux habitudes de vie des cétacés ou la bonne connaissance des protocoles d’approche par les professionnels et les plaisanciers.
Afin d’améliorer ces dispositions pour tenir compte des connaissances nouvelles sur le comportement des cétacés et en préparation à la prochaine "saison des baleines", les services de l’État engagent dans les prochaines semaines des réunions
de concertation avec les associations et les opérateurs engagés dans ces activités.
Le communiqué rappel finalement : "L’engagement et la responsabilité de chacun sont nécessaires pour une observation des cétacés en toute sécurité et permettre à ces animaux sauvages et protégés d’évoluer en toute sérénité au sein de leur milieu naturel marin."