L’aéroport Roland Garros passe au photovoltaïque. L’équivalent de deux terrains de football de panneaux solaires ont été installés, pour produire 35% de l’électricité du site. L’aéroport vise la neutralité carbone, d’ici 2050.
L’aéroport Roland Garros s’investit aujourd’hui sur la question de l’environnement.
C’est un projet de transition énergétique porté par l’Aéroport Roland Garros depuis deux ans. 9 600 mètres carré de panneaux solaires ont été installés. Deux stations solaires au total sont aménagées. Pour l’instant, elles sont en phase de test : elles doivent produire près d’un tiers de l’électricité du site.
C’est un gros budget consacré à ce projet : 3,5 millions d’euros.
"Cette installation est la plus grande centrale photovoltaïque en auto consommation de La Réunion et de tous les DOM. Donc c’est évidemment un projet magnifique par son ampleur et par son symbole en étant ici sur la porte d’entrée à La Réunion." nous précise Pierre Marouby, Directeur de "GreenYellow Océan Indien".
En effet, depuis 2012, l’aéroport s’oriente vers une autonomie énergétique. Marc Delanoë, Directeur environnement et énergie à l’Aéroport Roland Garros, nous apporte des précisions quant à ce projet innovant :
"En 2030, nous ambitionnons d’atteindre 55% de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Donc on va y arriver. Ensuite, en 2050 ou avant, on espère avant, atteindre la neutralité carbone."
Ces panneaux solaires seront opérationnels prochainement. Un nouvel appel à projet va être lancé quant au développement de ce système photovoltaïque sur la partie fret de l’aéroport.
Un projet qui plait aux Réunionnais :
"C’est une très bonne idée pour l’environnement, même ça couvre les voitures, ça les protège aussi du soleil et tout ça donc c’est bien."
"C’est une bonne chose, ils sont obligés de suivre selon l’évolution par l’Union Européenne avec le réchauffement climatique. Il fallait depuis avant."